jeudi 26 février 2009

Star de la semaine #2 : Patrick Roy

Avant de vous présenter Patrick Roy, cette star de la semaine n°2, il faut que je vous fasse un petit aveu : je suis une inconditionnelle des « questions au gouvernement ». Si je suis chez moi le mardi ou le mercredi, il faut absolument que j’assiste à ce pilier de la vie politique française. Une heure de hurlements, de bastons verbales, d’idéologie, de langue de bois, d’applaudissements, de sifflements, ... – de pur bonheur, quoi.
On sait donc que la chaîne parlementaire a au moins deux téléspectateurs : le mec qui prépare le Petit Journal de Canal +, et moi.

La semaine dernière, alors que je regardais ledit Petit Journal, la vérité a enfin éclaté au grand jour : le mec qui crie toujours pendant la séance répond au doux nom de Patrick Roy. Notre star de la semaine, donc, si vous avez bien suivi.


Patrick Roy (photo assemblée nationale)


Patrick (permettez-moi de l’appeler par son petit prénom) est le député socialiste de la 19e circonscription du Nord. C’est d'ailleurs en cette qualité qu’il s’époumone chaque semaine au sein de l’hémicycle, depuis la place 550 (j'en sais des choses), criant, moquant, et se faisant rappeler à l'ordre. C’est un peu le rebelle du parlement.

Mais quel meilleur moyen de dresser le portrait de cet homme aux multiples facettes que de vous replacer le phénomène dans son élément naturel ? Voici donc quelques petits exemples tirés des comptes rendus des séances des 10, 17, et 18 Février :

Patrick Roy, un contestataire...

M. Yanick Paternotte. Monsieur le Premier ministre, jeudi dernier, dans son intervention radiotélévisée, le chef de l'État a avancé des propositions très concrètes en faveur des Français les plus défavorisés et des classes moyennes.
M. Patrick Roy. Mensonge !
M. le président. Mes chers collègues, seul M. Paternotte a la parole.
M. Yanick Paternotte. Je sens que mes propos gênent. (...) Enfin, le Président de la République a annoncé la suppression de la taxe professionnelle en 2010…
M. Patrick Roy. C’est du blabla !
M. le président. Monsieur Roy, nous écoutons M. Paternotte.

M. le président. Il va falloir conclure, monsieur Roy !
M. Patrick Roy.…dès lors que nous essayons de dire la vérité, on nous coupe la parole ou on nous menace. (Exclamations sur les bancs du groupe UMP.)
Mme Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la santé. Oh !
M. Patrick Roy. Il arrive que l’on empêche des députés de l’opposition de s’exprimer. Ils doivent alors recourir à des artifices pour se faire entendre. Il y a là une dérive, qu’a excellemment soulignée Jean Mallot. Je m’associe à sa crainte, avec l’ensemble des amis…
Mme Roselyne Bachelot-Narquin, ministre de la santé. Des camarades : osez le mot !
M. Patrick Roy. …de mon groupe et du groupe GDR qui, je le constate, approuve cette démarche. Je suis sûr qu’il y a, dans les rangs de la majorité, c’est-à-dire de la future opposition, quelques républicains dont le cœur va s’enflammer. Ils vont se réveiller et dire : « Associons-nous, car ensemble, tout est possible ! » (Exclamations et rires sur les bancs du groupe UMP.)

Patrick Roy, un obstiné...

M. Marcel Rogemont. Les procédures ne sont pas en cause : c’est le fric qui manque !
M. Patrick Roy. Oui, ce sont les moyens qui manquent !
Mme Valérie Létard, secrétaire d'État. (...)
M. Patrick Roy. Ce sont tout de même d’abord les moyens qui manquent !

M. Luc Chatel, secrétaire d’État chargé de l’industrie et de la consommation, porte-parole du Gouvernement. Monsieur le député, le Gouvernement a fait un choix volontariste de stratégie industrielle,…
M. Patrick Roy. Celui des patrons ! (Protestations sur les bancs du groupe UMP.)
M. Luc Chatel, secrétaire d’État. (...)
M. Patrick Roy. Et surtout des patrons ! (Nouvelles protestations sur les bancs du groupe UMP.)

Patrick Roy, un indécrottable cynique...

M. Luc Chatel, secrétaire d’État chargé de l’industrie et de la consommation, porte-parole du Gouvernement. Monsieur le député, je voudrais tout d’abord dire mon émotion à l’ensemble des 733 salariés des usines Caterpillar situées en Isère qui vont être victimes de ce plan social.
M. Patrick Roy. Sortez les mouchoirs !

Patrick Roy, un blagueur invétéré...

(Député) Je sais que cela ne relève pas de votre stricte compétence, madame la ministre, mais de celle de la ministre de l’enseignement supérieur,…
M. Patrick Roy. Elle est occupée avec Karoutchi !

M. Bruno Le Maire, secrétaire d’État chargé des affaires européennes. Monsieur le député, nous ne vivons plus dans le même environnement stratégique.
M. Patrick Roy. Quelle clairvoyance !

M. le président. La parole est à Mme Christine Lagarde, ministre de l’économie, de l’industrie et de l’emploi.
M. Patrick Roy. Et des parachutes dorés !

M. le président. La parole est à Mme Michèle Alliot-Marie, ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales.
M. Patrick Roy. Et de la Guadeloupe en feu ! (Vives protestations et huées sur les bancs du groupe UMP.)

Patrick Roy, un ami de l’UMP

M. Patrick Roy. Quel bilan ! (Vives protestations sur les bancs du groupe UMP.)
M. le président. Allons, ça suffit, monsieur Roy ! (« Dehors, Roy ! » sur les bancs du groupe UMP.)
M. le président. Je veux dire à celui de nos collègues qui se permet de pousser des hurlements qu’il est des moments où un tel comportement est particulièrement déplacé ! (« Dehors, Roy ! » et applaudissements sur les bancs du groupe UMP.)

Et puis, surtout, Patrick Roy a une exclamation fétiche. Pourrez-vous la deviner en analysant ces courts extraits ? (que d’interactivité sur ce blog)

M. Yves Jégo, secrétaire d’État. D’autre part, les mesures annoncées ce matin par le Gouvernement, et que vous semblez balayer d’un revers de main…
M. Patrick Roy. Eh oui !

M. Louis-Joseph Manscour. (...) Les Antillais savent, pour le vivre au quotidien, qu’un petit groupe de profiteurs détient tous les leviers de l’économie,…
M. Patrick Roy. Eh oui !

M. Bernard Derosier. (...)
M. Patrick Roy. Eh oui !
M. Jean-Marie Le Guen. (...)
M. Patrick Roy. Eh oui !

M. Patrick Roy. Eh oui ! Ça, c’est envoyé !

Parce qu’il en envoie une moyenne de 4-5 par séance, il lui arrive tout de même parfois de varier les plaisirs (un peu)...

M. Dominique Baert. (...)
M. Patrick Roy. Eh oui !
M. Dominique Baert. (...)
M. Patrick Roy. En effet !
M. Dominique Baert. (...)
M. Patrick Roy. Eh oui !

Mme Martine Pinville. (...)
M. Patrick Roy. Elle a raison !

... voire de devenir négatif.

Mme Michèle Delaunay. (...)
M. Patrick Roy. Eh non !

Une sorte de signature.

Mais notre Patrick Roy n’est pas le seul Patrick Roy de la Terre. Il a un homonyme de renom, mythique gardien de hockey canadien. Le combat, c'est donc un truc de Patrick Roys (au pluriel).

Pour voir Yann Barthes rendre hommage à notre député/star, c'est ici (je voulais mettre la vidéo directement sur ce post mais le site de Canal+ est aussi protégé que celui du FBI).

Pour en savoir plus et consulter le site officiel de Patrick Roy, c'est .

La semaine prochaine, nous resterons à l’Assemblée Nationale, pour une autre personnalité culte des questions au gouvernement. Féminine, ce coup-ci. Dans un souci d’égalité entre les sexes, bien sûr.

mercredi 25 février 2009

Un peu d'Hair : New York Fashion Week

Vendredi s'achevait à New York la dernière fashion week. J'attendais avec impatience cette occasion de me moquer des fringues absolument dingues que les créateurs veulent nous faire porter. Mais je suis mal tombée : exit l’exubérance, c’était une fashion week « prêt à porter ». Zut.
Néanmoins, à force de scruter les images de défilés que j’avais compilées, j’ai réussi à dégager d’intéressantes tendances coiffure pour la belle saison automne/hiver 2009-10. Et surtout de quoi me moquer. Yeah.

Côté cheveux donc, s'il y a bien une chose à retenir, c'est que la crinière qui virevolte à l'air libre, sans artifice, ben ça le fait pas - sauf chez Lacoste. On privilégiera alors le chignon plaqué, voire le chignon montant, ou bien la chevelure certes lâchée, mais recouverte d'un chapeau de circonstance (mais, vous allez le voir, on s'interroge des fois sur la circonstance).
Avec plusieurs écoles :

1/ "Je vide une boîte de gel tous les matins et j'aime montrer mon front"

Défilés Marc Jacobs, BCBG Max Azria, Matthew Williamson et Alexander Wang, photos Imaxtree.


2/ "Toi aussi, caresses Dieu, avec tes cheveux".

Défilé Marc Jacobs.


3/ "Je ne vois rien, mais c'est pas grave : je suis une déesse de la mode".

Option casque chez Narciso Rodriguez (photos vogue)



Option mèche chez Jacobs (photo je sais plus qui)



4/ "Chapeau pas melon et bottes de cuir compensées"

Défilé Diane Von Furstenberg, photos Elle.fr.


Voilà, vous savez ce qu'il vous reste à faire.
Moi je vais sûrement me raser les cheveux avant l'automne, ça m'évitera tout désastre.

mardi 24 février 2009

Et le romantisme, bordel!

En cette semaine post Saint-Valentin, les amoureux ont été malmenés un peu partout sur notre belle planète :

Vu dans les JT, tout d’abord, une interdiction de s’embrasser en Angleterre. Ou comment pour des raisons pratiques une petite gare nordique a décidé d’écourter les adieux sur l’aire de dépôt. Je me tais pour laisser place au romantisme de ce chauffeur de taxi interrogé par TF1 : « les amoureux sont une plaie, faut les faire dégager de la zone de dépose de passagers, moi je leur fais croire qu’ils risquent une amende de 40€ ». Imparable.


Vu sur Google, quand je me suis aventurée à y taper le mot clé "fidélité" * : pas de statistiques sur ce phénomène de société ni même de pamphlet religieux dans les résultats, mais d'innombrables études sur les cartes de fidélité. Ou comment la société de consommation est en train de bouffer l'idéalisme amoureux.
* Pour info, je recherchais des chiffres que je venais d’entendre sur i télé, que j’ai finis par noter (l’avantage des chaînes d’info en continu, c’est qu’on peut revoir quatre fois le même journal). Histoire de les caser quelque part et de vous permettre de briller dans les réunions de famille, en parlant du divorce de tante Jacqueline et oncle Paul : 4% des français seraient infidèles, contre 7% des anglais et 11% chez les norvégiens (c’est parce qu’il fait tout le temps noir qu’ils ont moins peur de se faire prendre ?). Et oui, je n’ai que quatre lecteurs, mais je les chouchoute.

Enfin, entendue sur Oui FM, la très subtile chanson Pony de Far. Ou comment mes oreilles ont reçu une violente décharge de testostérone :
« If you're horny
Lets do it
Ride it - my pony
My saddle's waiting
Come and jump on it »
Poétique.
Après avoir essayé d’identifier les horribles rockeurs responsables de ce titre (des américains de Sacramento), j’ai découvert que cette chanson n’est en fait qu’une reprise d’un morceau de rap de 1996. Et le véritable criminel s’appelle Ginuwine (un rappeur que j’aimais d’ailleurs beaucoup dans ma période Skyrock, en petite innocente que j’étais).
Au risque de devenir le blog « vidéos 90s », je ne résiste pas à la tentation de vous mettre le clip de l'originale. Tout simplement parce qu’il est bizarrement soft, limite inutile. Tu écoutes du gros rap pervers américain, tu t’attends à un gros clip pervers américain. Ben non. La quinzaine de filles en maillot de bain en train de chevaucher des chevaux mécaniques tout en se tripotant est ici remplacée par un vieux cowboy barbu. Mais que fait la ligue parentale américaine ?


Ginuwine - Pony

lundi 23 février 2009

Careereoki ou la news désespérante du lundi

La semaine dernière, Marie Colmant présentait sur le plateau de Denisot le "Careereoki" un concours un peu particulier organisé en Floride.

Le concept? Se filmer en train de chanter son CV, son profil et la description de son job rêvé. Car oui, "Careereoki" est en fait une contraction entre "career" et "kareoki".

Alors que l'état floridien est en grand déficit budgétaire et connaît son plus fort taux de chômage depuis 16 ans, l'opération peut ressembler à un grand cri à l'aide. Mais il s'agirait en fait d'"une manière de toucher les demandeurs d'emploi et de leur permettre de souffler un peu", selon la vice-présidente de l'équivalent de l'ANPE locale. Le concours a été monté en partenariat avec une radio, une école technique et une agence de pub - autrement dit, de vrais enfants de coeur.

L'heureux (et courageux) gagnant remportera un premier prix d'une valeur de 8 000 dollars comprenant stage, refonte de CV, conseils personnalisés, relooking et bon d'achat pour de l'essence. A vrai dire, il les a déjà gagnés, puisque les résultats étaient aujourd'hui, mais je n'ai pas réussi à trouver sa trace. Parce que oui, bizarrement, malgré le côté sordide et dégradant de toute cette histoire, malgré la tritesse qu'elle inspire, l'information reste reléguée au rang de fait divers. Je n'ai même pas réussi à trouver un seul article français là dessus.

Pourtant, les médias et les politiques, ils aiment ça les histoires tristes pleines de misère humaine, en général.

Et quelques vidéos...

Reprise de Grease :


Double présentation :


Minute rap :


Merci CNN.

samedi 21 février 2009

Cliporama palme d'or "acceptable in the 90s"

1994, année de mes 6 ans, mais aussi année de la sortie de "Real Thing" de 2 unlimited. Bien sûr, je suis trop jeune pour me mouvoir sur du disco house. Ou pour regarder MTV (car, oui, j'ai vérifié, et la chaîne a été lancée aux states en 1981, elle est donc plus vieille que moi). Mais il n'est jamais trop tard pour découvrir un bon clip, ce à quoi acquiesceraient sûrement les programmateurs de Virgin 17, toujours inspirés lorsqu'il s'agit de remonter à la surface de vieux trésors enfouis.

C'est samedi, et, dans ma grande bonté, je vous fais donc partager ces 3 min 38 de pur bonheur.

Mais avant, je vais vous expliquer pourquoi il faut le regarder :

- Le décor se situe quelque part entre le vaisseau de la série "les visiteurs" et un dance floor rap américain de 2006, avec son abus caractéristique de lumière bleue.

- Il y a un fauteuil placé au centre d’une étoile rose sur un podium qui tournoie, et ça c'est juste trop la classe.

- Un robot doré à pics fait du roller, du piano, et un époustouflant pas de danse à 2:18.

- Les danseurs ont des combinaisons moulantes argentées.

- La chanteuse a un chignon haut, mais vraiment très haut, genre palmier. Et, le palmier, c'est so 90s (je parle en connaissance de cause malheureusement).

- Le meilleur pour la fin : le chanteur, tout droit sorti d'un épisode de Stargate (goa’uld #6 de l'épisode 13 de la saison 2? - pour ceux qui ne connaissent pas, les goa'uld étaient les méchants pas gentils de la série, et ils tuaient tout le monde avec des armes surpuissantes). En plus, il est torse nu et au bord de l’implosion. Ainsi, à 2:12, il n'arrive plus à se retenir et nous fait une petite danse égyptienne, avant de se mettre en mode venere et de nous exécuter une figure de "dance combat" (à prononcer à l'américaine, en appuyant sur le ttt de combat) à 3:20. Histoire de nous montrer à quel point il est exalté et à quel point le beat s'empare de lui.

Je vous laisse savourer.

vendredi 20 février 2009

Un joli 19 Février 2009 sous le soleil, de la grève à Paris 8 et une manif

J'en ai déjà parlé (ici), Paris 8 est en grève depuis le début du semestre.
Hier, après deux petites heures de sommeil seulement, je m'arme de courage pour aller à la fac. Badaboum : le prof ne viendra pas.
Plutôt que de sauter du haut du bâtiment A, j'ai décidé d'employer ma journée à une noble cause : mitrailler la mobilisation.

Voici donc toute une série photographique totalement illégale puisque je ne dispose évidemment d'aucune autorisation pour shooter ce beau campus :

Une belle photo en biais, en mode "j'essaye de fighter le contre jour".

A Paris 8, on aime les tracts. On en récupère même presque tous les matins. Et pas de panique, si tu rates la distribution, tu peux toujours lire les murs et piliers.

Ateliers "bricolage de pancartes", "installation de barrage filtrant"
et "distribution de tracts". Qui a dit qu'on apprenait plus rien à l'université?


Bon on va pas passer la journée à la fac non plus...
Direction Place d'Italie pour la manifestation.
Où je me lance dans une longue partie de cache cache avec le cortège Paris 8.


9-3 represente. Paris 8 devrait pas être loin.


Ah, les voilà... Comme on est une fac très créative, on a même une voiture anti-LRU. Les autres cortèges peuvent aller ranger leurs banderoles.



Je fais quand même un petit tour de la concurrence, histoire de.


Constat n°1 : dans les autres cortèges, mon appareil répand la joie.





Constat n°2 : dans les autres cortèges, on s'arrête pour prendre la pose devant moi (ça doit être à cause du pare soleil, c'est le détail qui change tout et donne la petite AFP touch).



Constat n°3 : l'alpinisme est un sport très répandu chez les manifestants. On savait déjà qu'ils avaient l'habitude de grimper en haut des arrêts de bus, maintenant c'est toujours plus haut.



Constat n°4 : la Sorbonne avait peur qu'on ne la remarque pas alors elle a décidé de concourir au prix de la plus longue banderole. Elle aurait toujours pu être réutilisée en tant que couverture pour les occupants qui avaient envahi ses locaux
s'ils ne s'étaient pas fait déloger par la police.



Constat n°5 : je ne sais pas pourquoi mais j'aime cette photo.



Constat final : les étudiants en art sont les champions du monde du cortège le plus réussi. De la couleur, du déguisement,
de la magie, le tout pour une petite ambiance "nouvel an chinois
anti Pécresse". Déluge photographique...




jeudi 19 février 2009

Star de la semaine #1 : Edwy Plenel

J'instaure désormais un magnifique rendez-vous hebdomadaire sur ce blog (quand je n'aurai pas la flemme, bien sûr) : la star de la semaine. Mais attention, je ne parlerai ni de Britney ni de Johnny. Ma star à moi sera une personnalité injustement méconnue du grand public. Pour cette première édition, je suis un peu tombée dans la facilité avec un guest de renom, Edwy Plenel.

Mais qui est donc cet Edwy Plenel dont je martèle le nom comme une hystérique? Et bien ce n'est autre que l'ancien rédac chef du Monde (1996-2004), désormais fondateur/président du journal en ligne payant Mediapart. Ce mois-ci, il fait le tour des plateaux pour promouvoir son site, couper la parole à tout le monde et parler de politique de crise.
C'est aussi un philosophe des temps modernes, avec de belles citations comme "Ce sont les morales souples et non les morales raides qui exercent les contraintes les plus implacablement dures. Les seules qui ne s'absentent jamais." ou encore "S'il y a du temporel dans la vie, il y a du spirituel dans l'engagement." à son actif (ok, j'avoue, j'ai même pas lu la première en entier).

Mais trève de blabla, si Edwy Plenel est sur ce blog aujourd'hui, c'est aussi et surtout parce qu'il est le sosie parfait de Tom Selleck (Magnum). Jugez plutôt.

Texte descriptif
Edwy                                    Tommy

Je sais, ça fait un choc. J'ai vécu ça aussi, la première fois que je l'ai vu : même moustache, même visage allongé, même coiffure en arrière, même haussement de sourcil, mêmes oreilles. Et la ressemblance ne s'arrête pas là : Edwy est tellement bon enquêteur qu'il a été victime de la fameuse affaire des écoutes de l'Elysée.
Du suspens, de l'espionnage, de la moustache, de la vanne (mais politique)... C'est un peu le Magnum du journalisme, quoi.

mercredi 18 février 2009

Pause musicale

Je suis une feignasse, et comme j'ai dormi 11 heures d'affilées cette nuit, pas post incroyable mais une petite revue concertique.

Hier soir, à la Flèche d'Or, Dieu (le programmateur de la flèche quoi) nous avait gratifié d'une affiche magique, avec I love my neighbours et les Parisians. On y trouvait donc de la chaleur, de la bière, des taux d'alcoolémie surréalistes, et beaucoup, beaucoup, mais vraiment beaucoup de monde.

Mais aussi un monsieur lumière bien décidé à m'empêcher de mémoriser ce moment.

Voici donc les neighbours option noir.



Ou encore une tentative désespérée de bidouillage de lumière avec l'appareil.


Et deux Parisians eux aussi dans le noir (pas de jaloux).


Je voulais mettre un titre avec deezer mais j'ai pas réussi alors je vais devoir chanter. Fermez les yeux, et imaginez ma douce voix susurrant ces quelques mots ... "I just want to have sex with you oh oh hoho I just want to have sex with youuuu I look in your eyesssssssss". Oui, c'est beau.

dimanche 15 février 2009

Sans Valentin, mais c'est très bien

Ca n'aura échappé à personne, hier c'était la Saint-Valentin, la fameuse fête qui pousse chaque année des hordes de célibataires trentenaires dans la dépression et des hordes de non célibataires de tous âges dans la déroute financière. A ce qu'on dit.

Puisque les amoureux sont heureux, interessons nous plutôt aux célibataires, chez qui il existe plusieurs écoles :

1/ les dépressifs : "pourquoi moi je n'ai personne?", "la vie est injuste", "je me souviens, l'an dernier avec Lucien..."

2/ les énervés/cyniques : "connerie de fête", "ils peuvent pas prendre une chambre ces deux là", "c'est une fête purement COMMERCIALE quoi"

3/ les tête-hautes : "c'est qu'un jour comme les autres, je m'en fiche"

4/ les opportunistes : "faut qu'on sorte ce soir mec, les filles elles sont vulnérables et saoules à la saint-valentin", "t'as entendu, y'a une distribution de sex-toys gratos dans Paris aujourd'hui!!!"

Une liste bien évidemment non exhaustive tellement les anti-Saint-Valentin sont nombreux.

Et puis il y a moi... Qui est très contente pour les amoureux, si mignons avec les roses, leurs restos et leurs têtes à têtes langoureux. Mais qui est aussi très contente de passer cette journée à manger des macarons, visiter une expo express et aller voir Stuck in the Sound (aka le meilleur groupe de l'univers) à Ris Orangis pour la modique somme de 16 euros et quelques centimes.

Après tout, c'est la fête de l'amour, et moi je m'aime. Donc tout va bien.

samedi 14 février 2009

PETA : encore un rebondissement dans l'affaire des poitrines à l'air.

Promis, juré, craché (virtuellement), c'est mon dernier post sur les seins (après ça et ça), sinon on va croire que j'ai développé une obsession tordue. Il faut dire que ce mois-ci ils sont vraiment partout. Même là où l'on s'y attend le moins, c'est à dire dans le gentillet quotidien gratuit Metro.


On y découvrait hier un fait divers un peu décalé, sobrement intitulé "des militantes déplumées", où l'on apprenait que quelques manifestantes anglaises "seins nus" avaient paradé sur Oxford Street pour protester contre la production du foie gras. Un coup signé PETA, l'association de défense des animaux qui avait déjà fait poser quelques stars nues - dont la cultissime Eve Angeli (certes, l'appelation de star est ici contestable).

En tant que jeune étudiante française en communication, je me dois de réagir sur plusieurs points :

1/ Les photographes anglais n'ont manifestement aucun sens de la prise de vue : on voit bien que la fille la plus à gauche est la mieux roulée, mais ils nous balancent quand même les deux moins jolies au premier plan.

2/ Quel rapport entre une poitrine nue et du foie gras? Je sens que la réponse se cache dans leurs pancartes "ayez du coeur, laissez tomber le foie gras", mais rien à faire, je ne fais pas le lien.

3/ Ces charmantes anglaises veulent bânir le foie gras de toute les enseignes de la ville. BANIR LE FOIE GRAS? Elles pourraient avoir un peu de respect pour cette spécialité de nos provinces au goût si exquis, au parfum si doux, à la texture si fondante sur un petit toast grillé, qui se marie si bien avec un peu de confiture... Ca laisse rêveur (ou rêveuse, au choix).

A noter que ni Metro ni l'AFP ne précisent l'état de santé actuel desdites militantes, qui se sont tout de même promenées quasiment à poil par 1°.

vendredi 13 février 2009

Humour googlien

Vendredi 13, jour de chance pour certains, jour de malchance pour d'autres, en tout cas jour d'une belle démonstration d'humour googlien.


Non, le président n'a pas décidé de prendre de court (remarquez la subtilité du jeu de mot) les railleries sur sa petite taille en se faisant raboter quelques centimètres supplémentaires. "Sarkozy souhaite raccourcir" renvoie en fait à un article du Figaro.fr traitant de politique familiale.

Donc, pour éviter de futures confusions, il serait bon que les sites d'actualité enregistrent qu'un titre du type "Sarkozy souhaite raccourcir le congé parental" passe mal avec les gadgets Google.

Paris 8 (encore) en grève!

Deuxième année à Paris 8, deuxième semestre de grève contre la fameuse LRU.

Une grève, on le sait tous, c'est un moyen de rébellion populaire, un moyen de pression sur un gouvernement parfois un peu sourd... mais aussi, un moyen de bronzer, selon le Metro de ce mercredi. Où l'on retrouve cette image touchante d'étudiants niçois jouant de la guitare au soleil.



Bizarrement, à Paris 8, pas de guitare, pas d'étudiants assis sur le trottoir, pas de lunettes teintées... Et non, nous, on a pas de soleil! C'est évidemment moins convivial.

La grève à Saint-Denis, c'est plutôt 1h30 de trajet pour arriver dans une salle vide de prof, ou 1h30 de trajet pour arriver dans une salle où un prof fait l'appel avant de s'en aller. C'est aussi des AGs dans des halls, des crises de nerf de secrétaires ("je fais ce que je peux mais je suis toute seule!!!", l'abus de ! traduisant évidemment le son du pêtage de plombs dans la voix), ou bien des étudiants se réunissant autour de deux tables pour brûler de l'encens et discuter du sens de la vie (ce qu'ils ont baptisé l'UFR 0).

En fait, Paris 8 est tellement en grève qu'on l'a dit à la télé. Bon, c'était peut être aussi parce que l'université a été le théâtre d’une grande réunion des enseignants chercheurs mercredi. Et s'il faut retenir une chose de ce passage télévisé, c'est que les chaînes d'information ne sont apparement pas tombées sous le charme architectural des lieux. La journaliste de BFM TV avait par exemple choisi de faire son petit speech depuis le parking souterrain des profs, un point vous vous en doutez absolument central de la fac et très représentatif de l'ensemble (des murs, un toit, des voitures, des caméras).

Bref, Paris 8 est en grève, alors moi aussi. Et même que j'ai décidé de faire la grève depuis mon lit. Au moins, je mets pas 1h30 pour y aller.

mardi 10 février 2009

Show week

Après une activité concertistique des plus nulles en automne, en Février c'est un peu la méga teuf de la musique.

Ca a commencé dur dur avec ça :


C'est supposé être Stuck in the Sound à la Maroquinerie, alors oui, on voit rien, mais c'est parce que j'étais trop occupée à crier pour mitrailler.


Puis il y a eu ça :


Ceci étant bien évidemment Music Is Not Fun à la Flèche d'Or par un doux mercredi soir.


Ensuite un doublet au Hangar, à Ivry. Une charmante petite salle val-de-marnaise où on te dit au revoir en patois marin, où tu perds tes oreilles, et où il y a beaucoup de parents.

Brooklyn


Brooklyn version "venere" (non il n'y a pas d'accent dans un mot de kaïra)


Brooklyn version mystique



Et puis évidemment j'étais toute excitée parce qu'il y avait ça aussi (avec quelques fausses notes, certes) :


Les Dodoz

Les Dodoz roses


Les Dodoz roses bis (oui je suis une fille pleine de créativité)

dimanche 8 février 2009

Du Facebook stalking à l'Internet stalking.



Après avoir avoué mes petits penchants voyeuristes sur Facebook ici, autant continuer dans la lancée "espionnage cybernétique". Ainsi, l’autre jour, alors que je me « googlais » tranquillement (car oui, se googler est désormais un verbe), je suis tombée sur un site qui pousse encore plus loin la perversion.

123people est un charmant « moteur de recherche de personnes » (rien que l’appellation est flippante) développé par une entreprise autrichienne.
Il recoupe donc toutes les infos que l’on laisse traîner à droite à gauche, des photos de Facebook aux résultats d’examens, en passant par les blogs et les coordonnées Pages Jaunes. Encore plus charmant, la base line marketing (t’as vu comment j’emploie des termes techniques) : « find everyone you (want to) know ». Au moins, ils assument.
En plus, une fois que j’ai retracé toute la vie virtuelle de Paul Tarentouille, je peux même le traquer grâce à une option de suivi. Pratique, non ? De quoi faciliter la tâche à tout psychopathe équipé d’un ordinateur.

Avec un plus de 4 000 visiteurs par jour (dixit Statbrain) et seulement quelques mois d’existence, le site en est encore à ses débuts, mais maintenant que ses résultats sont référencés par Google, il va forcément gagner en visibilité.

Et le monde entier pourra savoir que j’ai possédé un skyblog hautement intéressant à base de révisions scientifiques et de racontage de vie (oui, c’est un peu comme ici en fait, la médecine en plus).

Post tendance bis

Dans mon dernier post, j’expliquais que la dernière mode consistait à exhiber ses seins. Il semblerait que la tendance ait été de courte durée : dès ce début de février, les ennuis ont plu sur celles qui avaient tenté l'aventure.

Ainsi, en Pologne, deux jeunes malheureuses (dont une mannequin au nom imprononçable qui avait déjà fait des photos un peu olé olé) étaient jugées en appel en début de semaine pour "atteinte à la pudeur". Elle avaient été interpellées sur la plage par une patrouille de police, poitrine au soleil. Il est d'ailleurs bon à savoir qu’en Pologne faire bronzer ses seins coûte 40€. A noter aussi que la monnaie nationale s’appelle le zlotys (petite interlude culturelle).
Pour les deux accusées, tout se finit bien, elles ont été acquittées (ouf).


Mais les choses sont un peu plus difficiles pour notre deuxième victime de la "poitrine exhibitionnite aigue", Miley Cyrus. L’interprète d’Hannah Montana a en effet choqué l'Amérique toute entière (et surtout une horde de parents conservateurs) dans une photographie digne des plus grands moments du X. Si, si, vraiment, c’est tellement cochon que j’ose à peine la mettre...


On pourrait aussi parler de Lily Allen, qui a envoyé fin Janvier un MMS d'elle topless à un mauvais destinataire, qui a quant à lui jugé de bon ton de raconter cette petite histoire à un présentateur de radio.


Bref, en Février, montrer ses nénés, oui, mais dans les magazines de mode seulement.

mardi 3 février 2009

Post tendance


S’il ne fallait choisir qu’une phrase pour résumer la tendance des magazines féminins du mois dernier, ce serait elle : « en janvier, montres tes nénés ».
Car oui, désormais, sortir avec un tee shirt, un top, un pull, un gilet, bref un truc en haut, c’est juste total has been.

La preuve par trois.




Jalouse




Diva



Vogue


Une bonne nouvelle donc en ces temps de crise : plus besoin de se ruiner pour être à la pointe de la mode, sortons à poil !