mardi 21 avril 2009

Sarkozy, Zapatero, Libé, Ségolène, Lefebvre, le PS, le machisme, et l'humour politique.


Et si je faisais de la polémique sur la polémique de la polémique de la polémique? Non, la flemme. Mais parlons-en un peu quand même.

© Courrier Picard, où officie le seul dessinateur régional au monde
qui pourrait me pousser à déménager.

Pour ceux qui n'auraient pas suivi, Ségolène s'est fendue ce samedi d'une lettre d'excuses à la destination du "pas très intelligent" José Luis Zapatero, le chef d'Etat espagnol socialiste. "Pas très intelligent", selon les propos "non prononcés - mais en fait si, mais pas dans ce sens là" de notre cher président lors d'un déjeuner interparlementaire sur la crise. Une semaine à peine après le tollé provoqué par ses autres excuses au nom de Nicolas Sarkozy, à Dakar ce coup-ci, elle réitère donc.

Toute la classe politique s'enflamme, et l'on assiste à un week-end de petites piques. Et moi, quand les politiques pêtent les plombs, se montrent du doigt et se cassent du sucre sur le dos, je rigole. Florilège des meilleures réactions.

1) « J’ai envie de dire à nos amis espagnols : excusez-la, pardonnez lui ! ». Jack Lang (SRC).

2) « Je le dis de la manière la plus sérieuse (...), je pense que Mme Royal a besoin d'une aide psychologique. Il y a un problème, il y a quelque chose qui tourne pas rond, il y a quelque chose qui ne va pas ». Frédéric Lefebvre (UMP).

3) « Si Ségolène doit s'excuser à chaque fois que Sarkozy fait une boulette, elle va passer sa vie à genoux ». Jean-Christophe Cambadélis (PS).

4) « Après la bravitude, faute contre la langue française n'ayant pas fait l'objet d'excuse de son auteur, Madame Royal invente la ridiculitude, désormais symbole de sa dimension politique ». Yves Jégo (UMP).

5) Le silence de Martine Aubry. On imagine pourtant l'effort fourni par les journalistes pour la faire parler.

C'est beau de vivre en démocratie.

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