dimanche 8 février 2009

Du Facebook stalking à l'Internet stalking.



Après avoir avoué mes petits penchants voyeuristes sur Facebook ici, autant continuer dans la lancée "espionnage cybernétique". Ainsi, l’autre jour, alors que je me « googlais » tranquillement (car oui, se googler est désormais un verbe), je suis tombée sur un site qui pousse encore plus loin la perversion.

123people est un charmant « moteur de recherche de personnes » (rien que l’appellation est flippante) développé par une entreprise autrichienne.
Il recoupe donc toutes les infos que l’on laisse traîner à droite à gauche, des photos de Facebook aux résultats d’examens, en passant par les blogs et les coordonnées Pages Jaunes. Encore plus charmant, la base line marketing (t’as vu comment j’emploie des termes techniques) : « find everyone you (want to) know ». Au moins, ils assument.
En plus, une fois que j’ai retracé toute la vie virtuelle de Paul Tarentouille, je peux même le traquer grâce à une option de suivi. Pratique, non ? De quoi faciliter la tâche à tout psychopathe équipé d’un ordinateur.

Avec un plus de 4 000 visiteurs par jour (dixit Statbrain) et seulement quelques mois d’existence, le site en est encore à ses débuts, mais maintenant que ses résultats sont référencés par Google, il va forcément gagner en visibilité.

Et le monde entier pourra savoir que j’ai possédé un skyblog hautement intéressant à base de révisions scientifiques et de racontage de vie (oui, c’est un peu comme ici en fait, la médecine en plus).

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