lundi 16 mars 2009

Tu dors, je te mords.

Depuis une semaine, pour dormir dans mon quartier, il faut des fenêtres quadruple épaisseur et trois boules quies par oreille.

Ca me pose deux problèmes :
1/ un risque sanitaire évident : je me suis déjà coincée un bonbon dans le nez quand j'étais petite, je ne veux pas réitérer avec un bout de caoutchouc dans mon conduit auditif.
2/ j'aime bien dormir. Et je dois dormir. C'est dans l'intérêt de l'humanité.

La source de toute cette souffrance, c'est un chat qui a décidé de squatter sous ma fenêtre. Enfin, je crois. Parce que ses miaulements ressemblent à un bébé qu'on tenterait d'étrangler. Et, justement, j'avais envie de l'étrangler.

Mais voilà, il y a 15 minutes maintenant, je pense avoir été le témoin (sonore) d'un crime horrible. Un "rahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh...." (le rah représentant le miaulement, le hhhhh l'étranglement, et le ... le blanc qui s'en est suivi).

Alors, des grands-parents de la maison à gauche, des grands-parents de la maison à droite, des quinquas de la maison du milieu, qui aurait pu égorger le petit minou?

Est-ce que c'est vraiment mal d'avoir rêvé de fracasser à de multiples reprises un petit crâne de bestiole à poil innocente avec un pavé? Est-ce vraiment mal d'être heureuse que quelqu'un d'autre ait pris les devants?

Avant le meurtre, j'ai quand même réussi à enregistrer le cri du chat/bébé (espérons que ça n'était pas un bébé, tout de même). Il sera à jamais de nos coeurs, et pour très longtemps dans mes oreilles. Et si un jour je découvre comment on mettre un son sur blogspot, comptez sur moi pour vous faire partager cette minute de bonheur sonore.

1 commentaire:

Amandine a dit…

Essaie en mettant une vidéo. Il n'y aura pas d'images, mais sûrement du son!
Mais le chat, il est mort ou pas dans l'histoire? lol